RDV à 8h30 avec Ketut, notre guide, qui tout accueille avec sourire et discrétion, tellement qu'on ne le remarque pas dans le hall de l'hôtel... Pas de laisser-aller, en route pour les premières visites. Après avoir dépassé les stations balnéaires à touristes (juta, Legian, Seminyak), premières prises de connaissance avec la culture balinaise, pour laquelle, selon Ketut, "Tout est élastique" et "tout est symbolique"... "Tout est élastique" : le code de la route, le droit de l'urbanisme, les lois de la concurrence, etc. Alors, ici, l'essence pour les scooters (et dieu sait s'il sont nombreux) est vendue dans des bouteilles de vodka Absolut (ils doivent en boire beaucoup) ; le permis de construire n'est pas obligatoire, ni le permis de conduire d'ailleurs... D'ailleurs, on est familiarisés tout de suite... Pas besoin de ceinture en voiture (même si nous l'attachons tout de même en petits français bien disciplinés). "Tout est symbolique" : comme les premières visites nous le montrent, chaque morceau de temple, chaque pratiquant obéit à l'ordre religieux. Le nombre de toits, la disposition des édicules, la façon de nouer le turban sur la tête, la ceinture autour de la taille, tout est symbolique. A Tanah Lot, un temple accroché aux rochers en bord de mer célèbre Vishnu, le dieu de la mer (si je ne me trompe). Ici, les touristes côtoient les pratiquants qui vénèrent leurs Dieux par des offrandes. Au Puri Batukaru, un des endroits qu'il faut avoir visité dans sa vie, selon Ketut, une atmosphère plus paisible et sereine règne. Ketut nous exlique les coutumes mais aussi la vie ordinaire, c'est ce qui fait que nous commençons à vraiment l'apprécier. Dans la vie des balinais, 50% de travail, 50% de religion ; pour avoir un "good karma", faut au moins ça... L'hindouisme demande beaucoup d'investissement de temps : crémations, fêtes, fabrication des décors, etc. C'est une vie communautaire très développée (d'ailleurs ici pas beaucoup de place à l'individu... Leurs prénoms sont déterminés par leur caste et leur rang dans la famille. Ketut, par exemple, est de la caste des ouvriers et le 4eme né de la famille, il s'appelle donc Ketut. Il a un prénom, qui est peu utilisé). Apres ces visites spectaculaires, où l'on a aussi appris que les fougères, ça se mangeait, direction notre hôtel à Menghwi. Il s'agit d'un ancien temple à la reconversion réussie. Lieu de charme avec vue sur rizières, bâtiments typiques, décorations balinaises d'ordinaires utilisées pour les évènements religieux. Effet Wouah garantit ! Il fallait un hic... Notre réservation par un intermédiaire n'a pas été transmise, nous nous retrouvons avec les deux chambres qu'il restait, dont une toute petite, très traditionnelle avec vue sur rizières, mais moustiques à volonté ... Gaëlle : 0, moustiques : + 4